terça-feira, 29 de maio de 2012

Claude Chabrol - Violette Nozière (1978)

banda sonora  - francês
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Enviado por  em 26/01/2011
English CC

Le film est inspiré de l’histoire réelle de Violette Nozière qui défraya la chronique judiciaire et criminelle en 1933 et 1934. Au cours des années 1930, Violette Nozière est une adolescente qui se prostitue en secret. Ses parents, chez qui elle vit, ne remarquent rien : ni son père Baptiste Nozière, ni sa mère Germaine Nozière. En révolte contre leur mode de vie et leur mentalité étriqués, elle tombe amoureuse d’un jeune panier-percé, Jean Dabin, qu’elle fait pratiquement vivre grâce à de petits vols chez ses parents ainsi qu’avec le bénéfice issu de la prostitution occasionnelle.

Claude Chabrol connaissait « l'affaire Violette Nozière », mais c’est Pierre Brasseur qui lui parla sérieusement de faire un film sur ce personnage fascinant5. Violette Nozière a laissé son empreinte, propre à émouvoir et passionner Pierre Brasseur. Ce qui ne pouvait pas laisser indifférent Claude Chabrol qui s’intéresse aux faits divers. Pour le cinéaste, le fait divers assure une authenticité, une crédibilité aux personnages et une bonne base pour un film. Les enfants de Violette Nozière ne souhaitaient pas un film sur l’histoire de leur mère. Leur autorisation était nécessaire pour que ce film voit le jour. Claude Chabrol a dissipé toute inquiétude et réussi à convaincre les enfants, sur le bien fondé de son entreprise. L’impression qui se dégage de ce film, est celle de la compassion pour Violette. C’est aussi un réquisitoire contre la peine de mort. Le réalisateur souhaitait Isabelle Huppert pour jouer le rôle de Violette et Jean Carmet, interpréter celui de son père. Nous retrouvons précédemment ces deux acteurs dans le film Dupont Lajoie, d’Yves Boisset, où Jean Carmet violait Isabelle Huppert. Claude Chabrol reconnaît avoir choisi ses acteurs en référence à ce film, ce qui lui permettait de suggérer dans l’inconscient du public, la relation incestueuse, même s'il ne croit pas à la version de Violette 6. Claude Chabrol par son utilisation brusque de flash-backs, fait qu’on ne sait pas au juste, si c’est un mensonge pur et simple de Violette ou s’il s’agit de la vérité, il conserve ainsi toute l'ambiguïté des personnages. (Wiukipedia)

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