The film draws extensively on Vigo's boarding school experiences to depict a repressive and bureaucratised educational establishment in which surreal acts of rebellion occur, reflecting Vigo's
anarchistview of
childhood. The title refers to a mark the boys would get which prevented them from going out on Sundays.
Though the film was not immediately popular, it has proven to be enduringly influential.
François Truffautpaid homage to
Zero for Conduct in his 1959 film
The 400 Blows. The anarchic classroom and recess scenes in Truffaut's film borrow from Vigo's film, as does a classic scene in which a mischievous group of schoolboys are led through the streets by one of their schoolmasters. Director
Lindsay Anderson has acknowledged that his own film
if.... was inspired by
Zero for Conduct.
Les vacances se terminent et il est temps pour quelques garçons de revenir au collège, un lieu sans joie où les professeurs, des adultes obtus, leur infligent des punitions sévères et les privent de liberté et de créativité. Quatre d'entre eux, punis avec un « zéro » de conduite, décident de se rebeller, avec la complicité d'un nouveau surveillant, Huguet (
Jean Dasté), plus proche de la mentalité des jeunes que de celle, rigide, des autres adultes.
C'est ainsi que se déchaîne une bataille le jour de la fête du collège, les adultes ont le dessous et les garçons peuvent courir sur les toits, enfin libres.
Le début du récit de Vigo souligne l'insouciance joyeuse de l'enfance : le train qui ramène deux garçons à l'école après les vacances est le théâtre de leurs farces. À la gare se profile la sévérité du collège qui accueille les garçons alignés en file par deux, mais également la figure extravagante du nouveau surveillant, Huguet. Le dortoir nous montre au premier plan les figures de trois plus jeunes des
protagonistes (Caussat, Colin et Briel) soumis aux punitions du « censeur ». C'est lors de la récréation que commence le complot des trois, apparemment protégés par l'adulte Huguet, lequel, après avoir imité le célèbre Charlot, se montrera même capable de faire le poirier sur le bureau au milieu des garçons enthousiastes, ce à quoi met fin l'entrée de l'autre surveillant ; celui-ci, dont la façon n'est pas du tout la même, punira plus tard les garçons avec l'habituel zéro de conduite et l'interdiction de sortir le dimanche. La présentation du directeur du collège est un des instants les plus amusants du film ; il arrive alors que les garçons sont sur le point de sortir en compagnie du jeune maître qui, les ayant laissés seuls, se promène l'air distrait et fait la cour à une dame. Un autre personnage grotesque dans le corps enseignant est « Cornacchia », surpris à voler aux garçons leurs desserts et puni par eux-mêmes qui se servent de colle. La nourriture du collège déchaîne une réaction désordonnée et railleuse. Les attentions équivoques du professeur de sciences provoquent une violente réaction verbale (« Y a la merde », anagramme du pseudonyme du père de Vigo) de l'autre tout jeune protagoniste (Tabart), présenté depuis la scène de la gare avec des traits délicats et efféminés, et qui ainsi est définitivement accepté par les trois rebelles. L'action touche à son sommet : à l'occasion de la fête de l'école les quatre garçons organisent une révolte, au cours de laquelle des mannequins et des exhibitions dignes d'un
cirque soulignent de façon expressive l'impasse d'un pouvoir définitivement mis au pilori, et les enfants s'enfuient sur les toits, vers les cieux sereins garants d'une nouvelle liberté. (Wikipedia)
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