terça-feira, 5 de junho de 2012

Orson Welles - A Dama de Xangai (The Lady from Shanghai) - 1948

banda sonora .- inglês
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Enviado por  em 27/11/2011
Rita Hayworth and Orson Welles "The Lady from Shanghai" 1948 FULL Movie...

The Lady from Shanghai is a 1947 film noir directed by Orson Welles and starring Welles, his estranged wife Rita Hayworth and Everett Sloane. It is based on the novel If I Die Before I Wake by Sherwood King.
Reviews of the film were mixed. Variety magazine found the script wordy and noted that the "rambling style used by Orson Welles has occasional flashes of imagination, particularly in the tricky backgrounds he uses to unfold the yarn, but effects, while good on their own, are distracting to the murder plot."[5]
A more recent Time Out Film Guide review states that Welles simply didn't care enough to make the narrative seamless: "the principal pleasure of The Lady from Shanghai is its tongue-in-cheek approach to story-telling."[6] One recent book on Film Noir praises the film for its pervasive atmosphere of malaise and its impressive, extraordinary technical mastery.[7]
Although The Lady From Shanghai was acclaimed in Europe, it was not embraced in the U.S. until several decades later. Influential modern critics including David Kehr have subsequently declared it a masterpiece, with Kehr calling it "the weirdest great movie ever made."
  • « Rita Hayworth n’a jamais été aussi belle que dans La Dame de Shanghai, allongée sur un rocher, pendant une baignade en mer ou courant dans la nuit mexicaine, vêtue d’une robe blanche féerique. Mais Orson Welles l’avait parée pour ses funérailles et le désastre était irréparable. Le massacre dans les miroirs fut celui d’un mythe qui ne se releva jamais. Par son génie esthétique, Orson Welles a tiré vengeance, moins de la star dont il allait ensuite se séparer définitivement que du système hollywoodien. Sans souci de construire logiquement l’intrigue, il a créé un univers d’images et de formes à la limite de l’onirisme. Chaque plan porte une charge d’insolite, de jeu entre les apparences trompeuses et la réalité. Les hommes d’affaires du clan Bannister sont assimilés à des requins (ce qui visait les producteurs d’Hollywood) et tout, ou presque, prend, dans ce film, un sens symbolique : la fameuse scène où Michael et Elsa s’embrassent devant un aquarium peuplé de poissons monstrueux, la fuite dans le quartier chinois et la dégringolade, par le toboggan, dans le palais des mirages soudain transformé en chambre infernale. Magnifique coup d’éclat de l’auteur de Citizen Kane, qui allait bientôt prendre le chemin de l’exil. » Jacques Siclier
  • « The Lady from Shangaï est un film sur "le cinéma". À la différence de Citizen Kane et The magnificent Ambersons, il ne s'agit pas d'une réflexion à partir du matériau - de la reproduction technique dans sa fonction de "document", comme dans le premier film, ou de sa relation au temps perdu, comme dans le second - mais d'une autoréflexion du cinéma, du movie, comme univers d'image, de fiction, de romance, de rêve d'un monde sans rêve, de la réalisation de la beauté comme promesse. Elle porte sur la nature fascinante, magique et mythique, de l'image cinématographique, cette métamorphose de la beauté en apparence "démonique" et fatale, avec son "aura" d'emprunt, sa dégradation par l'argent et la marchandise, qui sont la substance même de la star, offerte comme un objet de passion à la rêverie du spectateur solitaire de la grande ville, comme à celle du personnage narrateur de La Dame de Shangaï. Cette "autoréflexion" du film, qui dans un retour sur soi s'expose, dans le palais des mirages de la fin, et se détruit, s'effectue par un constant déplacement du modèle classique qu'il crée en même temps que, ironiquement, il en désamorce et détourne le fonctionnement. C'est parce qu'elle ne manifeste plus l'essence du monde, comme dans la tradition de la mimésis, parce qu'elle n'existe que comme "image" opposée à la laideur et à l'insignifiance de ce qui simplement existe, que la "belle apparence" est devenue démonique. En démontrant la force mythique, le mensonge et l'artifice de l'idole qui fascine et séduit, l'œuvre crée à la fois la belle apparence et en conjure la magie : la belle apparence est mortelle, c'est ce qui perd, en même temps que ce qui est perdu, objet rétrospectif de la nostalgie accompagnant la destruction de la surface miroitante qui fascine, par rupture et arrachement, pour conduire à la parole, l'éthique immanente à cette "autoréflexion" du film, par laquelle le movie se transforme en œuvre d'art.» Youssef Ishaghpour


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