sexta-feira, 8 de junho de 2012

Hector Babenco - Pixote, a lei do mais fraco - 1981

banda sonora - português
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Publicado em 25/04/2012 por 
Gênero: Drama
Diretor: Hector Babenco; Ano de Lançamento: 1981; País de Origem: Brasil; Idioma do Áudio: Português.
Pixote foi abandonado por seus pais e rouba para viver nas ruas. Ele já esteve internado em reformatórios e isto só ajudou na sua "educação", pois conviveu com todo o tipo de criminoso e jovens delinqüentes que seguem o mesmo caminho. Ele sobrevive se tornando um pequeno traficante de drogas, cafetão e assassino, mesmo tendo apenas onze anos.


Pixote: a Lei do Mais Fraco (Portuguese pronunciation: [piˈʃɔtʃi a ˈlej du ˈmajʃ ˈfɾaku]Pixote (small child): The Law of the Weakest) is a Brazilian drama film directed by Hector Babenco. The screenplay was written by Babenco and Jorge Durán, based on the book A infância dos mortos (The Childhood of the Dead Ones) by José Louzeiro.[1]
It is the chilling, documentary-like account of Brazil's delinquent youth and how they are used by corruptpolice and other crime organizations to commit crimes.
The film features Fernando Ramos Da Silva (who was killed at the age of 19 by Brazilian police in São Paulo) as Pixote and Marília Pêra as Sueli.
The plot revolves around Pixote, a young boy who is used as a child criminal in muggings and drug transport.

Pixote, a lei do mais fraco é um filme brasileiro de 1981, do gênero drama, dirigido por Hector Babenco.
Diversos críticos estrangeiros elegeram Pixote como um dos dez melhores filmes do ano.
O crítico de cinema Roger Ebert, do Chicago Sun-Times, considera o filme um clássico, e escreveu: "Pixote predomina neste trabalho Babenco, que mostra um olhar áspero de uma vida que nenhum ser humano deveria ser obrigado a levar. E o que os olhos de Fernando Ramos da Silva, o jovem ator condenado, nos mostra não é para nos machucar, nem para nos acusar, assim como não mostra arrependimento - mostra apenas a aceitação de uma realidade diária desolada. "
A crítica Pauline Kael ficou impressionada com o filme pela sua qualidade como documentário da vida real com uma dose de realismo poético. Ela escreveu, "As imagens de Babenco são realistas, mas o seu ponto de vista é chocantemente lírico. Escritores sul-americanos como Gabriel Garcia Marquez, parecem ter um perfeito e poético controle da loucura, e Babenco também tem este dom. Artistas Sul-americanos tem que tê-lo, para poderem expressar a textura da loucura cotidiana. "
Vincent Canby, crítico de cinema do The New York Times, gostou da atuação neo-realista e da direção do drama, e escreveu: "Pixote, terceiro longa-metragem de Hector Babenco, diretor brasileiro nascido na Argentina, é um ótimo filme, intransigentemente cruel, sobre os meninos de rua de São Paulo, em particular sobre Pixote - que, de acordo com o programa, traduz-se aproximadamente como "Peewee"... As performances dos atores são boas demais para serem verdade, mas o Sr. da Silva e a Sra. Pêra são explêndidos. Pixote não é para os fracos de estômago. Muitos dos detalhes são difíceis de serem deglutidos, mas o filme não é explora, nem é pretensioso. O Sr. Babenco nos mostra o fundo do poço, e como ele é um artista, ele nos faz acreditar nisto e em que todas as possibilidades foram perdidas. "
A avaliação do site Rotten Tomatoes informa que 100% dos críticos deram ao filme uma avaliação positiva, baseada em oito avaliações.

Le contexte cinématographique dans lequel s'inscrit Pixote, a lei do mais fraco est celui d'un cinéma désormais totalement intégré à l'État brésilien. Cette transformation de la structure du cinéma brésilien dans un sens vraiment industriel, en rupture totale avec le cinéma Novo, s'accorde avec les diverses revendications ayant émané du Congrès de l'Industrie Cinématographique Brésilienne réuni à Rio de Janeiro en 1972. Le bouleversement du marché cinématographique est définitivement consommé lorsqu'en 1975, l'Embrafilme ingère l'Institut National du Cinéma. Ainsi l'année suivante, l'État brésilien, par l'intermédiaire du Conseil National du Cinéma, contrôle désormais (au sein d'une économie mixte) les organes fondateurs que sont la production et la distribution.
Trois facteurs auront ainsi joué dans ce bouleversement : l'augmentation progressive des quotas d'exploitation favorables aux films brésiliens l'implication d'un ticket standard endiguant la fuite de la recette des entrées en salles par des directeurs alors libres de fixer leurs prix la prise en charge de la distribution des films par Embrafilme, fondée sur un fonctionnement des aides calqué grossièrement sur celui du CNC français. S'il subsiste toujours un certain décalage entre des productions qui augmentent et des spectateurs qui se tournent plus vers la télévision, elle permet la survie d'un cinéma brésilien dont l'État aura apporté une aide décisive.
Réalisé par Héctor Babenco, Pixote, a lei do mais fraco est l'œuvre d'un argentin installé à São Paulo depuis 1969 puis naturalisé brésilien dans le courant des années 70. Quatrième de ses longs métrages, Pixote, a lei do mais fraco s'inscrit dans une année 1980 record pour la production brésilienne, avec 103 films enregistrés. Réalisé corrélativement à une certaine libéralisation de la censure, Pixote, a lei do mais fraco comptabilisera 2 millions d'entrées au Brésil et une distribution mondiale élargie à plus de 35 pays.
En guise de prélude, entre fiction et documentaire, un journaliste évoque la condition du mineur au Brésil. Environ 3 millions d'enfants n'auraient ni maison ni foyer, en plus de ne pas connaître leurs familles. Sur cet amer constat, Héctor Babenco tire l'essence dramatique de son film, l'enfance déshéritée, sans lendemain, sans rien, l'embrigadement au sein de gangs les utilisant à moindre coût et sans risques légaux.
À travers le parcours de Pixote, littéralement « petit gosse », ce sont tous les orphelins du Brésil qui sont cités. Suite à l'assassinat d'un juge, Pixote est envoyé en maison de redressement, centre dans lequel il fera l'apprentissage de la délinquance, simulant des braquages à mains armées, étant préparé à la violence quotidienne qui le suivra de près.
À son évasion, qui correspond à la seconde partie du film, il se retrouve livré à lui-même. Avec sa bande d'enfants de la rue, Dito, Lilica et Chico, ils survivent en multipliant les vols. De ce groupe, Lilica, travesti, se trouve rapidement incompris sur son homosexualité et fuit sans qu'on ne soit jamais soucié de sa sensibilité propre.
Entre vol, sexe et disette, la bande se lie à Sueli, une prostituée dont ils se servent pour dévaliser des maris peu fiers. Au-delà de cette violence allant crescendo, mais jamais gratuite (qui semble d'ailleurs être annonciatrice de La Cité de Dieu de Fernando Meirelles), la force documentaire d'un refus de toute esthétique tranche avec la lourdeur du propos, dont la tétée de Pixote au sein de Sueli résume contemplativement la teneur.
Là où le cinéma Novo traitait, entre politique et social, de la condition humaine des habitants du Sertão, Héctor Babenco rejoint son dogme (éclairages naturels, caméra au poing et reproduction sans fard de la réalité) à travers le visage bariolé de Pixote, de cette situation quasi infanticide d'une nation qui ne peut offrir à ses gamins une vie décente. Enfin, quand la fiction devient réalité.
Le jeune acteur du rôle titre, Fernando Ramos Da Silva, était lui-même un enfant en difficulté de la favela de Diadema, mais il avait néanmoins déjà joué dans une pièce de théâtre. Contrairement à l'opinion répandue, Babenco n'avait pas recruté ses acteurs parmi les enfants des rues de São Paulo, mais après un long casting d'enfants ayant déjà une petite expérience du spectacle, sa première tentative d'enrôler des enfants de la Febem (centre de rééducation), ayant échoué. Après le succès inattendu de Pixote, Fernando eût beaucoup de mal à se défaire de ce rôle, tout le monde l'appelait Pixote. Aidé par Babenco, il apparu à la télévision dans une série et tourna en 1983, un autre film obscur, Gabriela de Bruno Barreto. Babenco alla même jusqu'à acheter une maison pour sa famille, mais celle-ci fut revendue très rapidement. Fernando fut arrêté pour vol et l'évènement fut très médiatisé au Brésil. Dès lors, il devint, pour la police, l'archétype du délinquant. Fernando se maria et eut une fille, mais il continua de mener une vie marginale, poursuivi sans cesse par la police ou les milices para-militaires. Le 25 août 1987, il est finalement abattu par la police militaire dans des circonstances troubles qui peuvent laisser penser à une exécution1, il avait 19 ans. En 2007, Felipe Briso et Gilberto Topczewski réalisent un court métrage Pixote in memorian2 qui revient sur la genèse du film et le destin tragique de Pixote. 
  1.  Informations tirées du documentaire Pixote in mémoriam, disponible en bonus sur le DVD du film.
  2.  Pixote in memoriam [archive] sur IMDb
(Wikipedia)


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